Recommandations à ceux qui souhaitent faire de la compétition.

Recommandations à ceux qui souhaitent faire de la compétition.

Un entraînement par semaine correspond à une découverte en particulier pour les plus jeunes. Pour les autres il s’agit d’une sorte de judo loisir. Dans ce cas la progression est très lente et l’apport est limité.

Deux entraînements par semaine correspondent à une pratique « normale » mais néanmoins minimum pour qui veut progresser et s’essayer à la compétition : interclubs, compétitions départementales.

Si l’on est qualifié à l’issue des championnats de départements, pour participer au niveau régional c’est un minimum de trois entraînements hebdomadaires qui est nécessaire. Avec quatre entraînements on a plus de chance d’accéder au podium.

Au-delà du niveau régional (inter région, zones, compétitions nationales…) en dessous quatre entraînements, voir cinq, il est inutile de se déplacer.

Le judo n’est pas un sport  anodin, c’est un sport de combat. On court le risque de se blesser si l’on est insuffisamment préparé pour le niveau de compétition pour lequel on est sélectionné. Il en est de même dans un certain nombre d’autres sports : rugby, gymnastique acrobatique, ski…

Cependant, cet investissement n’est pas inutile. Nos judokas qui pratiquent leur sport à un haut niveau sont de véritables athlètes. Ils ont le mental qui correspond à leur physique et ils ont une grande confiance en eux. Ces qualités acquises dans la pratique et la compétition les places au-dessus des jeunes de leur âge. Non seulement ils ont les meilleures performances et de loin en éducation physique (à titre d’exemple l’équipe de lutte du lycée Germaine Tillon composée uniquement des judokas et judokates du club vient de remporter la médaille de bronze lors des championnats de France  UNSS excellence) mais ils se distinguent aussi par leur personnalité.

De nos jours, au nom de « l’égalité des chances » et pour valoriser « l’excellent travail » de nos ministres de l’éducation nationale et du reste de nos gouvernants, les diplômes : brevet des collèges, bac…, sont donnés pratiquement à tout le monde. Aussi les candidats aux grandes écoles sont souvent recrutés à la suite d’un entretien et d’un examen de leur CV. La plupart des employeurs font de même. Le palmarès sportif et les qualités décrites plus haut ont permis à beaucoup de nos jeunes judokas d’intégrer l’école qu’ils souhaitaient ou la société où ils étaient candidats. Par ailleurs un grand nombre de nos anciens attribuent leur réussite exceptionnelle sur le plan professionnel à leur pratique du judo.

Alain Chambefort

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